Communiqué de Presse – Rénumérations des étudiant.e.s sages-femmes

L’enquête bien-être de l’ANESF a révélé le 5 décembre dernier qu’un tiers des étudiant·e·s sages-femmes considérait leur situation financière comme “mauvaise” voire “très mauvaise”. 

Premiers versements des bourses reçus en décembre, difficultés d’accès aux aides sociales des CROUS et au Service Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé (SUMPPS),  indemnisations difficiles des frais de transports pour les stages en dehors de leur Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de référence, frais de tenues de stages… . C’est désormais aux rémunérations des étudiant·e·s du second cycle que les directeur·ice·s de CHU s’attaquent !

Pour rappel, les étudiant·e·s sages-femmes en 5ème année réalisent leur stages en tant qu’agents publics hospitaliers. A ce titre, ils·elles doivent percevoir une rémunération annuelle brute de 3016,84€, fixée par l’arrêté du 7 octobre 2016. L’instruction ministérielle du 1er août 2017 prévoit un versement mensuel par 1/12ème, pour les étudiant·e·s en 5ème année « après service fait». 

A ce jour, certains CHU refusent de rémunérer les étudiant·e·s en 5ème année sur les mois de juillet et août 2019, puisque selon eux, le “service” ne serait plus effectué ! 

Ainsi, des sages-femmes néo-diplômé·e·s reçoivent des injonctions de remboursement à hauteur de 392,30€. Ces CHU justifient cette demande par un présumé “trop-perçu” que ces dernier·ère·s auraient touché pour leur indemnisation des mois de juillet et août 2019. 

 

Cela représente plus de 51 000€ dont sont privé·e·s 136 étudiant·e·s sages-femmes et sages-femmes néo-diplômé·e·s !

Cette situation est inacceptable puisque les étudiant·e·s sages-femmes ne bénéficieront pas de la totalité de la rémunération annuelle à laquelle ils·elles ont droit, ce qui accentue encore une fois la précarité à laquelle ils.elles sont déjà exposé·e·s.

 

L’ANESF saisit le Ministère de la Santé et des Solidarités et le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et l’Innovation,  depuis le 23 octobre 2019,  via la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) et la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle (DGESIP), mais n’obtient aucun retour ni volonté d’action de leur part. 

 

L’ANESF déplore l’inaction des Ministères et leur demande d’agir dans les plus brefs délais pour que les étudiant·e·s sages-femmes puissent enfin bénéficier des droits qui leur sont dûs. 

 

Contacts :

> Cassandra OUAB – Attachée de Presse – presse@anesf.com – 06.74.62.52.31

 

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