Le 21 novembre 2018, l’ajout du préservatif masculin à la liste des produits et prestations remboursables par la Sécurité sociale a été officiellement publié au journal officiel de la République Française.  

            Le préservatif masculin, en plus d’être contraceptif, reste aujourd’hui le seul dispositif de protection contre les infections sexuellement transmissibles. Pourtant, son utilisation est encore aujourd’hui négligée. En effet,  43% des étudiant.e.s déclarent ne pas utiliser de préservatif à chaque rapport sexuel. Par ailleurs, les infections bactériennes à Chlamydiae et Gonocoques sont en constante augmentation en France, en particulier chez les jeunes.

            La prévention des infections sexuellement transmissibles est un enjeu majeur de santé publique. Par conséquent, l’ANESF salue cette mesure encourageant les rapports protégés au sein de la population française. C’est également une chance supplémentaire pour certains d’acquérir des préservatifs, notamment chez les adolescent.e.s et les étudiant.e.s pour qui l’aspect financier peut être un frein à l’achat.

            De plus, l’ajout des préservatifs à la liste des dispositifs médicaux que les sages-femmes sont autorisé.e.s à prescrire par l’arrêté du 27 juin 2006, met une nouvelle fois l’accent sur leur place prépondérante dans la prévention, notamment dans le cadre de la vie affective et sexuelle.

            L’ANESF rappelle cependant que cette mesure ne sera efficace qu’accompagnée de campagnes d’informations et de préventions sur la vie affective et sexuelle, notamment chez les jeunes.