Communiqué de Presse – Hôpital public et patient·e·s en danger : l’ANESF appelle à la mobilisation
Depuis mars 2019, les professionnel·le·s de santé sont en grève, dénonçant ce dont les étudiant·e·s sont témoins chaque jour :
> Matériels défaillants voire absent
> Effectifs insuffisants
> Suppressions de lits
> Heures supplémentaires impayées
> Déficits financiers
> Dégradation des conditions de travail qui entraîne un défaut d’accès et de qualité des soins
Les patient·e·s souffrent de cette situation pouvant mener à de la maltraitance. Ce mal-être se répercute sur tout le personnel, tiraillé entre une institution réduisant toujours plus les moyens, et leur volonté d’assurer des soins de qualité.
Depuis des années, nos maternités ferment sans que de réelles solutions soient apportées. Des patient·e·s se retrouvent éloigné·e·s des services de gynécologie-obstétrique, et les établissements restants voient leur activité s’accroître tandis que leurs budgets et effectifs ne cessent de s’amoindrir.
De plus, dans le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2020 (PLFSS), voté le 29 octobre 2019, le budget alloué à l’assurance maladie et donc aux hôpitaux semble décroitre.
En tant qu’étudiant·e·s hospitalier·e·s et futur·e·s professionnel·le·s de santé, nous ne pouvons rester inactif·ve·s devant ce système qui se délite.
L’ANESF appelle donc les étudiant·e·s sages-femmes à se mobiliser le 14 novembre 2019. Il est absolument nécessaire que des mesures concrètes soient prises rapidement, afin que l’hôpital public ainsi que la dignité des patient.e.s puissent être préservés.
Contacts :
> Cassandra Ouab – Attachée de Presse – presse@anesf.com – 06.74.62.52.31