Contribution – La stérilisation à visée contraceptive
Les termes femme, féminin, féminine, homme, masculin, masculine, sont utilisés pour désigner le sexe biologique d’une personne, indépendamment de son identité de genre. Cette contribution aborde la stérilisation à visée contraceptive, ces termes sont donc employés pour décrire l’appareil gén0*0-ital des personnes par simplicité de rédaction et de compréhension des propos énoncés. Les choix rédactionnels ne visent aucunement à blesser ou à exclure, et sont pensés pour être le plus inclusif possible. Nous sommes ouvert⋅e⋅s à toutes suggestions de la part des concerné⋅e⋅s pour rendre les contributions, fiches techniques et autres écrits de l’ANESF les plus adaptés, inclusifs et justes possibles.
Depuis 2001, la Loi n°2001-588 du 4 juillet 2001, article L. 2123-1 du Code de la Santé Publique, permet aux personnes majeures qui en font la demande de bénéficier d’une stérilisation à visée contraceptive. Une réelle avancée pour le droit des femmes à disposer librement de leur corps. Cette loi permet également aux hommes de s’impliquer encore plus dans le domaine de la contraception, et de prendre en charge leur part de responsabilité contraceptive. Ainsi, les méthodes de contraception dites masculines prennent peu à peu leur place dans le paysage contraceptif.
Cependant, depuis la parution de cette loi, de nombreuses jeunes femmes, principalement avant 30 ans et sans enfant, se voient refuser l’accès à la contraception définitive par les professionnel⋅le⋅s de santé habilité⋅e⋅s à la réaliser (1).
La stérilisation à visée contraceptive comprend la stérilisation dite “féminine” (ligature des trompes) et la stérilisation dite “masculine” (vasectomie). Il s’agit de méthodes de contraception considérées irréversibles, dont l’objectif est d’empêcher de manière définitive la procréation.