Contribution – Prescription d’Activité Physique Adaptée
De récentes et nombreuses études ont prouvé un fort bénéfice de l’Activité Physique dans le cadre de la promotion de la santé, de la prévention et du traitement de plusieurs pathologies et troubles psychologiques. Elle contribue à l’amélioration de la qualité de vie des personnes, quel que soit leur état de santé, et favorise l’intégration et l’interaction sociales qui sont également associées au bien-être et à la qualité de vie des individus (1).
Face à ce constat important, les autorités et instances de santé se sont saisies de cette thématique. C’est de là qu’est né le projet Sport Santé et l’activité physique adaptée sur ordonnance permettant aux médecins la prescription d’une activité physique adaptée pour les patient∙e∙s souffrant d’une affection longue durée (ALD 30) (2).
En obstétrique, nous savons qu’une activité physique régulière d’intensité modérée lors de la grossesse a des effets bénéfiques sur la santé maternelle, fœtale et néonatale sans augmentation du risque d’événements défavorables (3). Cependant, en l’état actuel des choses, l’activité physique adaptée sur ordonnance n’est pas fréquemment utilisée, même si elle inclut dans sa population cible les femmes enceintes (4). De plus, il n’est à ce jour pas possible pour les sages femmes de prescrire de l’AP.
En gynécologie, de nombreuses pathologies invalidantes pour les patient∙e∙s pourraient devenir candidates à l’activité physique sur ordonnance. En effet, selon des annonces récentes, l’endométriose devrait prochainement être considérée comme une Affection Longue Durée. En plus de cette pathologie, de nombreuses études sur l’impact de l’activité physique sur les cancers gynécologiques en font de bons candidats pour le sport sur ordonnance.