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Dossier de Presse – Indicateur du coût de la rentrée 2021

Depuis 2016, l’ANESF (Association Nationale des Étudiant·e·s Sages-Femmes), réalise une enquête pour évaluer le Coût de la Rentrée. L’indicateur du Coût de la Rentrée (iCDR) est calculé par les différentes fédérations du réseau de la FAGE (Fédération des Associations Générales Étudiantes) afin d’évaluer le coût moyen d’une rentrée universitaire pour un·e étudiant·e.

L’iCDR sépare les frais de vie courante des frais spécifiques à la rentrée universitaire. La comparaison avec les frais de la rentrée précédente permet d’analyser l’évolution de ces coûts. Nous basons nos calculs sur le recensement et l’indicateur du Coût de la Rentrée réalisé par la FAGE, que nous adaptons à la répartition géographique de nos établissements en France, ainsi que sur les réponses fournies par nos administrateur·ice·s.

Cette année, le coût moyen de la rentrée d’un·e étudiant·e sage-femme en 2ème année de licence est de 2621,56 €, ce qui représente une augmentation de 1,78% par rapport à la rentrée universitaire 2020-2021. Nous remarquons également que, au-delà de l’augmentation des frais dans la majorité des catégories étudiées, il y a une nette disparité entre l’Île-de-France et les autres régions de France.

Il nous a également semblé important de présenter les frais rencontrés par les étudiant·e·s bénéficiant du dispositif passerelles. Considéré·e·s comme des étudiant·e·s en formation continue, puisqu’ayant quitté le système universitaire depuis plus de 2 ans, ils·elles font face à un refus de financement de leur formation par les régions, et doivent payer en moyenne 6731,26€ par année universitaire, en plus des frais d’inscription classiques.

Enfin, il nous tenait à cœur d’aborder le sujet de la précarité menstruelle. L’ANESF, la FAGE et l’AFEP (Association Fédérative des Etudiants de Poitiers) ont travaillé en collaboration sur l’année 2020-2021, afin de réaliser une enquête autour de la précarité menstruelle étudiante en France. Il y a eu une réelle volonté de lutte contre les discriminations et contre la précarité, ce qui a permis de mettre en lumière notamment que 13% des répondant·e·s déclarent avoir déjà dû choisir entre des protections et un autre objet de première nécessité. 

En vous souhaitant une bonne lecture,

Emie Jourdain
Vice-Présidente en charge des Affaires Sociales et de la Défense des Droits à l’ANESF

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