Les cancers gynécologiques correspondent aux cancers touchant les seins et l’appareil génital féminin. Il comprend les ovaires, les trompes utérines, l’endomètre, le col de l’utérus, le vagin et la vulve. Une fiche technique sur ces cancers gynécologiques existe déjà, vous pouvez la retrouver sur le site internet “anesf.com” dans la rubrique “Santé Publique”. Vous y trouverez la description de chaque cancer gynécologique avec leurs modes d’apparition, leurs facteurs de risque, leurs symptômes, leurs stratégies de dépistage et de traitement.

Chaque année, ce sont 17 000 personnes qui sont diagnostiquées d’un cancer gynécologique en France. Il y a donc un véritable enjeu de santé publique à s’emparer de cette problématique. Les sages-femmes sont des acteur·rice·s centraux·ales dans le dépistage de ceux-ci.

Cependant, que ce soit pour la rémunération, pour la formation ou pour les recommandations qui existent, les sages-femmes manquent souvent de considération. Au cours des dernières années, la place des sages-femmes dans la prévention n’a fait qu’augmenter, avec notamment l’ouverture de compétences en gynécologie. Acteur·rice·s majeur·e·s de la vie des femmes, les sages-femmes sont ainsi au cœur de la prévention et du dépistage concernant les cancers gynécologiques. Dans notre profession, notre rôle est important pour lutter contre ces cancers, sensibiliser et dépister.

Les étudiant·e·s sages-femmes ont aussi un rôle à jouer dans cette lutte contre l’augmentation de ces cancers. Pour cela, l’Association Nationale des Étudiant·e·s Sages-Femmes par ses Vices présidentes et sa Commission de Santé Publique s’est emparée de la thématique des cancers gynécologiques.

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