Fiche technique – Impact environnemental de la communication intra-associative

Le secteur du numérique représente 3,8% des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale. Il apparaît fondamental qu’en tant qu’étudiant·e·s et associations, nous ayons à disposition des outils simples pour se saisir de cette problématique et pouvoir y faire face.

De plus, la communication entre usager·ère·s, tels que les mails, a un impact non négligeable. Un mail avec une pièce jointe de 1 Mo équivaut à 19g de CO2, soit une ampoule allumée pendant 1h. Si l’on multiplie cela par 300 milliards de mails (hors spam) envoyés en moyenne chaque jour dans le monde, on arrive à une consommation nettement supérieure à certains autres secteurs. Pour une entreprise de 100 personnes, l’envoi des mails génère chaque année environ 13,6 tonnes de CO2. De plus, un mail stocké dans sa boîte mail consomme 10g de CO2 par an et près de 5% de la pollution mondiale provient des mails stockés dans les data centers.

Une autre question se pose sur notre consommation associative du numérique. Nous avons vu l’émergence des messageries instantanées, mais quel est leur impact environnemental ? L’envoi de SMS ou de messages instantanés (Messenger, Whatsapp) consomme de l’énergie. Selon une étude, l’envoi de SMS consomme jusqu’à 300 fois moins d’énergie qu’un message direct sur une application. Cependant, il faut faire attention à la taille du contenu. En effet, un SMS est limité à 160 caractères. Au-delà, il faudra en envoyer plusieurs ou bien le convertir en MMS. Cela n’aura plus le 2
même coût énergétique. Pour un message court, il est finalement préférable de favoriser les SMS plutôt que les applications de messageries instantanées.

Cependant pour nos associations, nous sommes souvent contraint·e·s d’utiliser des applications de messagerie instantanée pour communiquer en groupe. Parmi ces applications, Messenger, très largement utilisé, consomme nettement plus d’énergie que Whatsapp par exemple (qui en utilise environ 2 fois moins). Sur une utilisation instantanée, Slack semble être moins consommatrice que Teams ou Skype. Cependant, l’application Slack effectue des traitements en arrière-plan, impactant la batterie et la consommation en énergie. Si on projette cet impact pour un·e utilisateur·ice qui met son application Slack en arrière plan sur son téléphone toute une journée professionnelle (7 heures), on obtient un impact de 26 gEqCO2¹, soit environ l’impact Carbone d’un véhicule léger moyen conduit sur 230 mètres.

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