Le double cursus
Pendant les études de sages-femmes, les étudiant.e.s ont la possibilité d’effectuer un master en parallèle de leur études, on dit qu’ils.elles effectuent un double cursus. Le master effectué doit être en rapport avec les études de sages-femmes pour permettre d’y commencer directement en 1ère année. C’est souvent un master recherche, un master santé publique ou un master épidémiologie. La première année de master s’effectue pendant les études de sages-femmes, c’est à dire que les cours sont donnés souvent le même jour de la semaine à la même heure et les emplois du temps des personnes souhaitant faire un double cursus doivent être aménagés par l’équipe pédagogique. La deuxième année de master est une année à part entière on ne peut pas la réaliser en parallèle des études de sage-femme il faut soit la faire après le diplôme soit lors d’une année de césure notamment due au stage de fin de master de 6 mois à temps plein.
Mais pourquoi faire un double cursus ? Cela permet de s’ouvrir à d’autres disciplines que la maïeutique et permet aussi de pouvoir continuer ces études dans un doctorat. En effet c’est la voie qui permet l’accès à la recherche dans le domaine souhaité par l’étudiant.e.
La validation du cursus de sage-femme et de master conduit à une double diplomation valorisé par les hôpitaux à l’embauche.
Aujourd’hui l’ANESF lutte pour permettre une information claire et éclairée aux étudiant.e.s sages-femmes concernant les modalités d’inscriptions aux master de leur université de rattachement. Elle veille aussi à ce que les étudiant.e.s sages-femmes soient accepté.e.s aux même titres que les autres formations dans ces cursus spécifiques. Et elle travaille en collaboration avec les écoles pour que les emplois du temps de cours et planning de stage soit adaptés aux personnes concernées. L’ANESF s’est positionnée pour la création d’un doctorat spécifique pour permettre la recherche en maïeutique.
L’ANESF promeut la réalisation de double cursus dans les études de sage-femme car il permet une ouverture d’esprit sur d’autres domaines que la maïeutique. Et il permet d’appréhender les différents aspects de la profession par des prismes différents inhérents à chaque cursus.