L’accès à la recherche
Une des priorités de l’ANESF est l’accès à la recherche en maïeutique. En effet, contrairement aux autres professions médicales, la maïeutique ne possède pas de corps de recherche.
Pourtant, en tant que professionnel.le.s médicaux.ales de santé, il est primordial que les sages femmes puissent évaluer et analyser leurs propres pratiques afin de les faire évoluer. De ce constat naît le besoin de pouvoir accéder aux laboratoires de recherche et à l’enseignement de la recherche clinique.
Dans un système de santé où la médecine est basée sur des preuves, la recherche est indispensable et primordiale pour concourir à l’amélioration de la santé des femmes et des enfants.
C’est pourquoi le Conseil d’Administration de l’ANESF s’est positionné en faveur d’un accès à la recherche dans le domaine de la maïeutique à travers la création d’un Conseil National des Universités spécifique à la maïeutique.
L’intégration universitaire
L’entrée en filière maïeutique débute en Première Année Commune aux Etudes de Santé gérée par l’université. La suite de la formation s’effectue au sein des écoles de sages femmes, pour la plupart gérées par les régions.
Les écoles de sages-femmes de France sont tout de même liées à l’université par conventionnement entres les deux structures. Cependant, ce conventionnement diffère entre les écoles et les universités. Aujourd’hui, nous constatons une inégalité d’accès aux services universitaires entre les étudiant.e.s sages femmes et les étudiant.e.s universitaires.
De plus, l’Université possédant des laboratoires de recherches, l’intégration universitaire apparaît comme une étape indispensable pour l’accès à la recherche en maïeutique
Le Conseil d’Administration de l’ANESF s’est donc positionné en faveur d’une intégration de la filière à l’université
Les maîtres de stage
La formation de sage-femme est une formation professionnalisante : de part les stages, l’immersion dans le milieu professionnel prend une place prépondérante dans la formation. Cependant les étudiant.e.s sages-femmes n’ont pas de tuteur.trice ni de suivi du parcours et de la progression en stage. Cette particularité entraîne la nécessité d’un suivi de la progression de ceux-ci à travers les différents lieux de stages. C’est pour cela que le Conseil d’Administration de l’ANESF s’est positionné pour l’instauration de maîtres de stage qui effectueraient un suivi de l’étudiant.e sage-femme.
Le bien être étudiant
Depuis plusieurs années, un constat s’est imposé à l’ANESF : les étudiant.e.s sages femmes vont mal. Ce constat est parti de multiples témoignages d’étudiant.e.s en détresse, et d’une demande d’aide croissante face à des situations de profond mal être.
Afin d’obtenir des chiffres objectifs sur l’état de santé des étudiant.e.s, l’ANESF a lancé son enquête bien être en février 2018, et qui a été publiée le 5 décembre 2018. Les résultats ont été alarmants et ont confirmé le mal être étudiant.
L’ANESF s’engage aujourd’hui à utiliser la richesse de cet état des lieux pour cibler les causes de ce mal être afin de collaborer avec les organisations professionnelles vers un objectif : améliorer le bien être étudiant.