L’Engagement n°37

Edito

 

La crise sanitaire a laissé place à un vent de changement.


Mais c’est avec grand regret que les étudiant·e·s sage-femme, suite aux promesses de concertation nationale, ont constaté qu’ils·elles n’étaient pas convié·e·s aux groupes de travail. 


Comment peut-on penser réformer le système de santé de demain, si tou·te·s les représentant·e·s ne se retrouvent pas autour de la table afin de transmettre leur vision et leurs positions?


Les étudiant·e·s sage-femme sont accablé·e·s de travail dans les services hospitaliers, et l’opportunité de faire entendre leur voix leur est une nouvelle fois retirée.


De nombreux·se·s étudiant·e·s vivent de graves situations de précarité, en témoigne l’enquête bienêtre de l’ANESF. Les rémunérations des stages sont dérisoires : 1,90€ bruts en DFASMa1 et 3,75€ bruts en DFASMa2 de l’heure contre 3,90€ au minimum pour les étudiant·e·s en stage dans l’enseignement supérieur. Les étudiant·e·s doivent encore payer et entretenir leurs tenues de stage, payer leurs frais de transports…


L’encadrement en stage des étudiant·e·s, alors en formation, est parfois incomplet voir inexistant. Les services de la vie étudiante, pourtant à destination de ceux·celles-ci, ne leurs sont pas toujours accessibles.


La réforme de notre système de santé doit passer par l’écoute de l’ensemble des futur·e·s professionnel·le·s, et c’est à ce titre que nous demandons à être intégré·e·s aux différents groupes de travail du Ségur de la santé 2020.
L’ANESF transmet néanmoins ses positions pour la réforme de l’hôpital public :


Position 1 : Les étudiant·e·s sages-femmes se positionnent en faveur de la revalorisation des rémunérations versées dans le cadre du statut d’étudiant hospitalier en maïeutique. Ces dernières doivent être supérieures à 3€90 nets de l’heure, soit le montant minimum de rémunération d’un·e étudiant·e lors d’un stage, fixé par le code de la Sécurité Sociale.


Position 2 : Les étudiant·e·s sages-femmes se positionnent en faveur de l’extension du statut de l’étudiant hospitalier pour la DFGSMa3 et l’extension des indemnités forfaitaires de transport dès la DFGSMa2.


Position 3 : Les étudiant.e.s sage-femme se positionnent en faveur de la gratuité des tenues et de leur entretien chaque année du cursus de maïeutique.


Position 4 : Les étudiant·e·s sages-femmes se positionnent en faveur d’une équivalence Aide Soignant.e dès la validation de la DFGSMa2 et d’Auxiliaire de Puériculture dès la validation de la DFGSMa3. 


Position 5 : Les étudiant·e·s sages-femmes se positionnent en faveur de la création d’un statut de bi-appartenant.e pour les sages-femmes. 


Position 6 : Les étudiant·e·s sages-femmes se positionnent en faveur de la démocratisation des maisons de naissance, l’ouverture de nouvelles structures, ainsi que l’accueil d’étudiant·e·s sagesfemmes en stages.


Position 7 : Les étudiant·e·s sages-femmes se positionnent en faveur de la création d’un statut de maî�tre de stage universitaire. 


Vous pouvez vous rendre sur le site de l’ANESF pour plus d’informations sur nos positions : anesf.com

En vous souhaitant une bonne lecture,

 

Fanny Toussaint,
Présidente de l’ANESF

 

 

Sommaire

 

Retrouvez dans ce numéro : 

      • Violence gynécologiques et obstétricales
      • L’interview : Martin Winckler
      • La FAGE et notre place dans ce réseau
      • Le concept de développement durable et ses controverses
      • Focus On : Toulouse
      • «Sorcières, la puissance invaincue des femmes» Mona Cholet
      • Elu’Actu
      • Rentrée 2020 : Faites attention à vos droits !

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