REPAS D’ENFANTS À TRAVERS LE MONDE – Engagement N°27 – Octobre 2016

La diversification alimentaire varie considérablement selon les cultures. D’après Bee Wilson, auteur du livre “First Bite : How we learn to eat”, les humains n’ont aucune connaissance intrinsèque de ce qui différencie une bonne d’une mauvaise alimentation ; notre manière de nous alimenter proviendrait principalement de l’éducation que l’on reçoit de nos parents, qu’il s’agisse de riz prémaché au Laos, de moelle osseuse en Tanzanie, ou de purée de citrouille en Australie.

Dans les contrées glaciales d’Alaska, les bébés inuits vivent dans l’un des endroits les plus inhospitaliers au monde. Leur régime alimentaire, à base de graisse de phoque, connue sous le nom de “Nuk-tuk” leur procure assez d’énergie pour supporter de telles températures. Ils sont également nourris d’algues, de racines et de baies, selon ce dont ils disposent.

Les petits enfants japonais sont nourris à partir de bouillie de riz appelée “Okayo”, de tofu, de cabillaud et de “Natto”, plat riche en vitamine K2, fabriqué à partir de soja fermenté, à la texture visqueuse, au goût et à l’odeur prononcés.

En Inde, la bouillie de “ragi”, céréale également appelée éleusine, est considérée comme un premier aliment solide adapté pour les bébés en raison de son faible taux de gluten. Les nourrissons sont également nourris à base de “suji kheer”, semoule cuite avec du lait et parfois de sucre, ou bien de “dahl khichdi”, préparation légèrement épicée à base de riz, de lentilles et de légumes légèrement épicée. Après un an, les enfants mangent la même nourriture que le reste de la famille.

Les enfants nigérians sont communément nourris de bouillie verdâtre fabriquée à partir de maïs fermenté : le “pap”, également connu sous le nom “akumu” ou “ogi”. Bien qu’il semble simple, ce plat nécessite en fait un long processus de trempage et d’écrabouillage qui lui donne son goût aigre distinctif. Autres aliments traditionnels au Nigeria : “l’amala”, fabriqué à partir de farine de manioc, le “gbegeri”, fabriqué à partir de fèves riches en protéines, et une soupe à base d’ewedu, un légume.

A Hawaii, le repas le plus populaire pour les nourrissons est le “poi”, une purée faite à partir de racine de taro. Cette pâte pourpre pâle fait un premier aliment hypoallergisant, probiotique et riche en calcium et en fer.

Enfin, au Kenya, la patate douce, connue localement sous le nom de “ngwaci”, est un des aliments traditionnellement donnés aux bébés, non seulement parce qu’il est délicieux, mais surtout parce qu’il est riche en fibres et en vitamines A, B et C.

Lena Blanchard VP Relations Internationales 2015 – 2016

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