Article n°4 : Le consentement

Introduction : qu’est-ce que le consentement ?

D’après le Larousse, “le consentement est l’action de donner son accord à une action, à un projet ; acquiescement, approbation, assentiment.” L’absence de “oui”, d’accord formel, est une absence de consentement. Il concerne tous les aspects de la sexualité (attouchements, pénétration, …) mais aussi de la vie en général.

Le viol est défini par l’article 222-23 du code pénal :

“Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol.
Le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle.”

Dans cette définition, c’est « la violence, la contrainte, la menace ou la surprise » qui fait entrer un acte dans la définition du viol. Mais le consentement se résume-t-il à une absence de « violence, contrainte, menace ou surprise  » ?

“Le consentement expliqué par une tasse de thé” est un outil fréquemment utilisé dans les interventions dans les établissements scolaires, dans le cadre du service sanitaire, pour la sensibilisation à la vie sexuelle et affective. Voilà ce qu’il faut retenir de cette vidéo :

  • Le consentement : la personne dit oui, ou non, ou peut-être,
  • La personne a le droit de changer d’avis,
  • Une personne inconsciente ne peut pas être consentante,
  • On ne force pas une personne, jamais,
  • Céder n’est pas consentir
  • Ce n’est pas parce qu’une personne est consentante un jour, qu’elle le sera le jour d’après,

Le dernier point est très marquant. Faisons le lien avec les viols conjugaux : le sexe est souvent considéré comme un dû au sein du couple, et ce à tort, il est important de le rappeler, le sexe n’est jamais dû. Il est possible, et même fréquent, que l’on n’ait pas envie de sexe avec son·sa conjoint·e. Cela ne veut pas dire que l’on aime moins son·sa partenaire ou que la relation n’est pas “à la hauteur”.
Parler avec son·sa partenaire de ses envies, ses attentes, ses limites, est capital. Il n’y a rien de “normal” ou “anormal” : chaque personne fait ce dont elle a envie.

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