En novembre 2019, la FAGE annonçait que 20% des 18-24 ans vivent sous le seuil de pauvreté. Nous avons pu constater que cette situation n’a fait qu’empirer depuis le début de la crise sanitaire.

D’après l’enquête bien-être (1) réalisée par l’ANESF en 2018, 9 étudiant·e·s sages-femmes sur 10 étaient dépendant·e·s ou partiellement dépendant·e·s financièrement d’une aide ou d’un tiers et 1⁄3 des étudiant⋅e⋅s estimaient leur situation financière mauvaise à très mauvaise. 

Egalement, seuls 25% des étudiant·e·s sages-femmes ont une activité rémunérée, contre 46% dans la population générale étudiante selon l’OVE. Cette différence est dûe à l’organisation de la formation, et à son instabilité. Il paraît difficile de concilier un travail à planning et horaire fixes, lorsque le planning de stage est composé de garde de nuit, week-ends et jours fériés.

Enfin, d’après l’enquête de la FAGE réalisée par l’IPSOS (2), 75% des étudiant·e·s rencontrent des difficultés financières, depuis le début de la crise sanitaire en 2020, et 82% des étudiant⋅e⋅s qui ont un emploi rémunéré, ont rencontré des difficultés financières depuis le début de la crise sanitaire en mars 2020.

Cette période de crise sanitaire fait d’autant plus ressortir les problématiques du système d’aides sociales en France. Des dispositifs ont été mis en place afin de compenser cette extrême précarité tels que l’augmentation des bénéficiaires dans les AGORAé, épiceries solidaires, la lutte contre la précarité menstruelle, et la mobilisation du réseau des œuvres avec des tarifs solidaires pour les repas au restaurant
universitaire.

 

Benjamin LOHEZ
Vice-Président en charge des Affaires Sociales et de la Défense des Droits

 

 

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