L’Engagement n°28
Edito
Chers étudiants, adhérents, lecteurs,
L’actualité qui nous agite en ce moment est très «santé centrée». En effet, les organisations disciplinaires d’étudiants en santé s’activent très fortement : les futurs médecins ont refusé la mise en place d’une installation régulée, les futurs infirmiers ont manifesté le 8 novembre dernier avec l’ensemble des syndicats professionnels dénonçant le bien-être des infirmiers, les futurs pharmaciens ont réussi à convaincre l’Assemblée Nationale de mettre en place une expérimentation de la vaccination dans les officines… Autant de revendications défendues par des futurs professionnels dont l’objectif est d’améliorer le système de santé.
L’Anesf est dans cette même dynamique.
En effet, nous sommes les plus légitimes à proposer nos idées pour l’avenir de notre future profession. D’ailleurs, notre livre blanc, principalement à destination des candidats des élections présidentielles, s’inscrit dans cette
perspective.
Le métier de sage-femme est en pleine évolution depuis une dizaine d’années et nous devons prendre acte de cette évolution.
Alors je vous pose cette question : quel avenir pour les sages-femmes ?
L’Anesf a dû se positionner sur la régulation du Numerus Clausus à la rentrée 2017. Les enjeux sont de taille, nous en sommes tous conscients, et les positions diffèrent selon la connaissance d’un contexte local. Si l’Anesf s’est positionnée contre cette baisse du Numerus Clausus pour la rentrée 2017, elle ne reste pas moins sensible à
l’augmentation importante de sages-femmes (+ 6 000 environ) dans les 10 prochaines années.
Danger ou évolution de la profession ?
La question est pertinente. C’est pourquoi l’Anesf s’investit dans cette réflexion collective, entre les différentes organisations syndicales et associatives de sagesfemmes, et les représentants de l’État. D’une part, l’anticipation doit être le mot d’ordre de cette augmentation de sages-femmes et nos revendications, concernant une meilleure
organisation de soins impliquant pleinement les sages-femmes, doivent être mises en avant, dans l’objectif d’améliorer la santé des femmes et des enfants. D’autre part, les aspirations des étudiants, futurs professionnels de santé, changent : un étudiant sage-femme ne sera pas forcément un clinicien. Ce choix doit être accepté, car
la profession aspire à de plus grandes ouvertures : recherche, enseignement universitaire, spécialiste dans l’organisation de soins au sein des instances régionales et/ou nationales, journaliste spécialisé dans la santé …
Vous l’aurez compris, à quelques mois des présidentielles, il est essentiel que l’ensemble du réseau de l’Anesf se préoccupe de son avenir.
En attendant, je vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d’année, et mes meilleurs voeux pour 2017.
Eléonore BLEUZEN,
Présidente de l’ANESF 2022-2023
Sommaire
Retrouvez dans ce numéro :
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- Le saviez-vous ?
- Dossier – Le statut de l’étudiant hospitalier en maïeutique
- Le Téléthon
- Le moi(s) sans tabac
- Les expérimentations PACES
- Evénements nationaux – Les Jn’ESF
- Le grand prix Evian
- Focus on : Limoges !
- Fil rouge
- Culture
- Parole d’ESF
- Horoscope
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