Contribution – « One Health »
Le concept « One Health », que l’on peut traduire par « une seule santé », émerge en 2004 avec l’initiative « One World One Health » de la World Conservation Society, une ONG sur la biodiversité. Un cadre de référence sera établi en 2008, et le terme sera consacré et protégé en 2009. [1]
Cette initiative poursuit plusieurs grands objectifs comme l’épidémiosurveillance, la lutte contre la résistance aux anti-infectieux mais aussi l’examen des perturbations survenants au sein de notre environnement pouvant favoriser l’émergence de nouvelles maladies, ou aggraver certaines affections préexistantes.[1-2]
L’OMS attribue 1⁄4 des pathologies chroniques à des facteurs environnementaux, et il apparaît que chaque année, sur 5 nouvelles maladies humaines, 3 seraient faunistiques. À l’échelle nationale, c’est donc 4 « Plan National Santé Environnement » qui ont été mis en place depuis 2004 à l’initiative des Ministères de la Santé et de l’Écologie [3]. Leurs objectifs : s’attaquer à tous les secteurs d’activité avec des actions concrètes afin de connaître et réduire les expositions, mais aussi informer et former les citoyen.ne.s et acteur.rice.s de santé.
La prise de conscience du risque environnemental est un enjeu majeur de ce siècle : les sources d’expositions étant plurielles et difficilement contrôlables, le principe de précaution doit s’appliquer autant que faire se peut, afin de protéger tout un chacun et notamment les populations à risque. Parmi eux, les femmes enceintes ainsi que les fœtus et nouveau-nés sont particulièrement vulnérables. En tant que professionnel.les de la périnatalité, il est donc indispensable d’intégrer des mesures de prévention dans nos pratiques quotidiennes ainsi que de délivrer des messages clairs et compréhensibles à l’ensemble de nos patient.e.s.