Contribution – Passerelle en maïeutique

La formation des sages-femmes fait partie des formations sanitaires et sociales depuis la loi de décentralisation de 2004. Cela implique que les régions financent l’ensemble des éléments constitutifs de la formation, c’est-à-dire la formation de l’ensemble des étudiant⋅e⋅s.

Il est possible depuis 2010(1) pour certaines personnes, en fonction de leur diplôme et de leurs compétences, de présenter un dossier afin d’intégrer les études de sage-femme sans passer par le PASS ou la L.AS avec des modalités d’admissions revues en 2017 (2). Les étudiant⋅e⋅s qui voient leur dossier accepté entrent dans un des 34 établissements de formation de sage-femme soit en 2ème soit en 3ème année en fonction de la décision du jury d’admission et suivent les mêmes cours que l’ensemble des autres étudiant⋅e⋅s.

Cependant, les étudiant⋅e⋅s rencontrent plusieurs problèmes, que ce soit pour les systèmes d’aides financières qui sont très rarement adaptés et très hétérogènes selon les régions, mais aussi pour le financement de leurs études ce qui engendrent de la précarité voire un arrêt des études par manque de moyen financier.

Les disparités se retrouvent dans la définition de la formation continue que donne chaque région et qui est différente de celle du MESR. Le financement des passerelles en maïeutique est donc régi par des règles différentes des passerelles des autres études médicales.

Afin de réaliser un état des lieux, l’ANESF a réalisé une enquête auprès des passerelles en maïeutique en novembre 2022. 63 personnes ont répondu à cette enquête.

 

 

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